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Le chef d'oeuvre
que vous avez l'honneur et l'avantage d'observer ici même est extrait
de l'ouvrage de Raël "Le livre qui dit
La Vérité"
à la page 24 (édition 1978) du chapitre intitulé la Genèse.
Il est donc supposé décrire le laboratoire d'ingénierie
génétique d'une société qui aurait "25000
ans d'avance" sur la nôtre.
Le seul problème est que de toute évidence l'iconographie -
indicateurs analogiques, écrans à courbe - et tout le reste
fait plutôt penser à la représentation qu'un enfant de
douze treize ans pourrait se faire d'une base extra-terrestre et ce dans les
années 50-60.
Quant aux matériels "d'ingénierie génétique",
soit deux cornues dont on se demandera en vain à quoi elles sont reliées,
vu que le serpentin ne semble déboucher nulle part, il résume
avec le jeu d'éprouvettes posées sur la table toute la science
de la Génétique élohistique.
On remarque également un curieux problème de perspective : un
élohim est supposé mesurer dans les 1m 20, or si nous comparons
à Adam et Eve (cf. le titre du chapitre) ils sont en dessous du seuil
- la taille de l'élohim au premier plan serait celle d'un enfant de
7-8 ans) tandis que si l'on s'en tient aux règles de la perspective,
les élohims au dernier plan doivent être un peu près de
la même taille que notre Adam et son Eve. Autre point : les "créatures
en question" n'ont aucun signes distinctifs - traits du visages relève
de simples ébauches, à part bien entendu la fameuse barbichette,
et leurs yeux se résument à des traits. L'auréole est
supposé être la trace de la combinaison - là encore il
y a une contradiction - je laisse aux spécialistes le soin de deviner
laquelle). On peut aussi se poser quelques questions quant à la supposée
cohérence anatomique des êtres en question.
A remarquer que les proportions et les détails du couple sont comparativement
bien meilleurs que ceux des élohims. Ce qui peut se comprendre à
partir du moment où Raël a sans doute vu un homme et une femme
adulte nus, mais qu'il est difficile de se représenter de façon
cohérente ce que l'on a jamais vu. A noter cependant une très
nette amélioration de la représentation graphique de l'élohim
dans les autres versions du Livre qui dit la Vérité, qui sont
pourtant postérieures à cette réédition. Dernière
remarque : l'ensemble semble curieusement assexué en tout cas aucune
trace discernable à travers la combinaison- à noter la différence
- avec la seconde représentation de la rencontre.
Ce qui pose problème c'est que l'on ne s'explique pas ce caractère
flou et incohérent graphiquement des élohims alors que Raël
est supposé être justement le seul à les avoir vus, et
l'on devrait s'attendre dans ces conditions et pour une rencontre aussi marquante
à autre chose qu'à ces homoncules. Comparons maintenant brièvement
avec l'illustration du même chapitre pour l'édition de 1974.
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Bien entendu, si la scène n'à rien à voir, la thématique créationniste reste la même et a un côté très hight tech y compris pour l'époque (cf. la représentation de l'ADN sous forme de double hélice).Reste l'éprouvette archaïque, en la matière. Autre point : bien entendu Raël n'est plus l'auteur de ces illustrations, d'où l' amélioration de la qualité du graphisme.
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Inutile de revenir sur les caractères "enfantins" déjà relevés dans mon premier commentaire, mais notons toutefois que la scène représentée dans les deux illustrations diffère sur bien des points. Dans la représentation initiale - que Raël est supposée avoir lui-même dessiné - il ne porte pas de veste, contrairement à la version de 1974. Notez aussi l'attitude de Raël différente dans les deux cas. Relevons aussi que la rencontre n'a visiblement pas lieu à la même distance, ce qui implique une contradiction sur le plan narratif dans le récit de la rencontre tel qu'il l'a rapporté par ailleurs. Pour le cadre géographique des deux dessins qui sont supposés représenter les mêmes lieux, il diffèrent eux aussi ; disons que nous sommes ici en présence d'une variante du jeu des sept erreurs bien plus que d'une rencontre du troisième type. La seule amélioration notable par rapport à la scène de la genèse selon Rael est qu'il semble s'être appliqué sur sa soucoupe, soucoupes qui sont quelques peu bâclées dans la première scène de la genèse. Enfin at least but not least ce qu'en pense un ufologue.
